Préserver, à travers les âges, l’identité, la culture d’un peuple, est une démarche difficile même dans les organisations sociales aisées... Comme le "sertanejo" est un fort, malgré les adversités de la terre, du climat sec et des mauvais politiciens, il arrive à préserver soigneusement les éléments essentiels de son travail, de sa religiosité et de sa culture.
(A)fora, Severinos ! raconte l’histoire du Mouvement des Sans Terre – MST. Elle est entrecroisée par les vers du poème Morte e Vida Severina, de João Cabral de Melo Neto, et a comme base la troisième partie d’Os Sertões, où la lutte pour la survie des exclus reflète les actions sociales et politiques.

L’une des plus importantes usines de développement soutenable du monde, le tourisme, fut le sujet relevé dans deux travaux, là où ces approches ont été possibles. Le premier, Lampiões que alumiam o turismo no sertão, montre le potentiel des villes de Serra Talhada et Triunfo, villes de climat antagoniques, mais où il y a une convergence culturelle ; la seconde, Potencial turístico do Vale do Catimbau, montre l’un de plus importants sites archéologiques brésilien. Les étudiants de Journalisme ont produit le journal laboratoire O Berro avec une édition spéciale dont le titre fut Unicap comemora cem anos de Os Sertões. Les reportages y produites ont abordés non seulement le classique euclidien, mais l’influence de l’oeuvre dans l’enseignement secondaire et universitaire et ses répercussions au cinéma et dans la littérature classique et populaire. Des articles avec des analyses sur les questions sociales, sur le projet "Regards... " et le 90 années de naissance de Luiz Gonzaga furent aussi proposés. Dans Sertão Consuetudinário, on a enregistré plusieurs images sur la religiosité, les structures architecturales et les habitudes séculaires...

La pensée académique fut la pratique d’Os Sertões em debate. À partir de recherches scientifiques ou thématiques, furent présentés quatre articles : le premier As visagens do imperador da Pedra do Reino sobre Os Sertões met en évidence les similarités des profils de quelques personnages rencontrés dans les oeuvres d’Ariano Suassuna et dans le classique euclidien, soit par le biais de faits réels, soit par des éléments fictionnels ; le deuxième, Cantadores Encantadores fait un étude sur trois poètes nordestins : João Cabral de Melo Neto, Luiz Gonzaga et Patativa do Assaré ; le troisième, A seca através do fotojornalismo, analyse les photographies publiées au Jornal do Commercio pendant les mois d’avril et mai 1998, l’une des périodes le plus difficiles du Vingtième Siècle pour le "sertanejo" à cause de l’absence de pluies. L’étude Impressões de uma terra chamada sertão a comme base la première partie d’Os Sertões – la terre. Pour composer ce décor, ont été utilisés "sols" décrits dans les romans O Quinze, Sinhá Vitória e Vidas Secas.

 

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